Toujours plus d’amour entre FriScènes et son public! Du 07 au 14 octobre 2023, le festival international de théâtre revient pour une seizième édition.

Pièces en compétition

Dans la salle du Nouveau Monde, six pièces tenteront d’obtenir les faveurs du jury et du public:

• On peut plus rien dire: ou la quête d’un endroit dans lequel, jadis, chacun·e était libre de s’exprimer à sa guise. Légende? Utopie? En ressortirez-vous intact·e?
• Les diablogues: un duo clownesque nous invitant dans leur environnement fantastique, poétique, aérien, loin du rationnel du monde actuel… une invitation à la rêverie!
• Ici jouera Zarathoustra: parler moins pour ressentir plus? A travers le théâtre d’ombres, le théâtre masqué, le mouvement, la danse, la parole et la musique, cette pièce invite à célébrer l’intersubjectivité et la valeur des corps.
• Translucides, la peau en fleur: une réunion de six artistes suisses romand·e·s dans un projet interdisciplinaire mêlant la danse, le texte et la musique.
• L’hiver sous la table: intemporelle, écrite en 1994 après la mort du père de Roland Topor (artiste polonais immigré), cela parle de l’immigration, de l’exclusion mais aussi de la générosité avec pudeur, humour et décalage.
• A la trace: articulée comme un polar mais aussi comme un voyage, la pièce évoque le destin de trois générations de femmes. Un texte fort accompagné par de la vidéo et de la musique jouée en direct.

Pièces hors compétition

Huit propositions sont à l’affiche.

KAZU ouvrira le festival au CO de Pérolles le samedi 7 octobre à 19h. Marionnettes, musique et dessins en live se télescopent pour créer une poésie émouvante et philosophique.

Le dimanche 8 octobre, place à la relève suisse avec deux pièces à 15h00 et à 17h00:

• Inconditionnelles, une pièce musicale racontant l’histoire puissante et poétique
  de trois femmes, trois prisonnières dans une prison pour femmes.
• DissectionPutaindeFolle résulte de l’assemblage de deux textes auto-fictionnels de
  Nelly Arcan, autrice québécoise née en 1973 et retrouvée morte par pendaison en
  2009. C’est un spectacle qui questionne le pouvoir poétique des mots, leur portée vitale.

Le traditionnel parcours hors scène prend une autre envergure cette année. Bienvenu·e·s dans Le Cabaret Fantôme, chaque jour du lundi au vendredi en fin d’après-midi au Studio 48. Venez déambuler dans ce cabaret fantôme le temps d’un instant et découvrir autant de facettes de la peur que d’artistes différent·e·s. Vous serez surpris·e·s sans être choqué·e·s, interloqué·e·s sans être dérangé·e·s et bouleversé·e·s sans être apreuré·e·s.

Dans Faut-il raser Carthage?, beaucoup de questions sont soulevées. Une tranche temporelle de sept siècles condensés en cinquante minutes de rires, de larmes et… de guerres. A voir dans la cour du collège Gambach le samedi 14 octobre à 15h. Toujours dans la cour, suivra ensuite à 17h et à 19h Myosotis, une performance audio-vidéo-textuelle.

La pièce de clôture sera La poésie de l’échec de Marjolaine Minot. Créé à Nuithonie en 2020, ce spectacle met en scène les retrouvailles d’une mère et ses deux enfants pour un anniversaire, quelques mois après la mort du père. D’aveux tardifs en faux-semblants, les certitudes vacillent au gré des vérités révélées…

A noter que FriScènes accueille un artiste en résidence d’écriture. Cette année, ce privilège revient à Lionel Fournier. Dans Les prototypes de Geppetto #0, l’écrivain a décidé de partir de l’histoire de Pinocchio et de l’atelier de marionnettes pour se plonger dans la thématique du transhumanisme, mouvement qui vise à améliorer la condition humaine en utilisant les technologies les plus avancées. Deux lectures seront données à Payot le 13 octobre à 16h et le 14 octobre à 11h.

Bénévoles

De l’intérieur, FriScènes est encore plus particulier à vivre. Rejoignez la famille des bénévoles via ce formulaire de contact.

La billetterie est ouverte. Réjouissez-vous et bon festival !